La réfutation de l'argument du regard qui L'atteint

255. De Mohammed Ibn Abi Abdullah, selon Ali Ibn Abi Al-Qasim, selon Ya'aqoub Ibn Ishaq ayant déclaré avoir écrit à Abi Mohammed (s) pour lui demander ceci : "
Comment le serviteur peut-il adorer son Seigneur sans Le voir ? " 

" L'Imam (s) : "ô Aba Yousouf ! Mon Seigneur et mon Maître, Le Bienfaiteur envers moi et envers mes parents, est bien au-dessus d'être vu ! "
" Je lui ai demandé ceci : " Le Messager de الله-Dieu (pslf) a-t-il vu son Seigneur ? " 

" L'Imam (s) : " الله-Dieu, Le Béni et L'Exalté, a montré ce qu'IL a voulu de l'?clat de Sa Magnificence à Son Messager par son cœur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 117, hadith 255. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

256. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abd Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya déclarant que le rapporteur de hadiths Abou Qurra avait demandé à ce dernier de l'introduire chez Abi Al-Hassan Al-Redha (s). Safwan : " Je lui ai demandé la permission. Elle me fut accordée ". 

" Il entra chez-lui. Lui posa des interrogations au sujet du licite, de l'illicite, des règles, pour enfin aborder le sujet de la Reconnaissance de l'Unicité-التوحيد-Al-Tawhid. A ce propos, Abou Qurra dit : " Il nous a été transmis que الله-Allah partagea la vision et la parole entre deux Prophètes. IL donna la parole à Moïse et la vision à Mohammed ". 

" Abou Al-Hassan (s) : " Qui a transmis en provenance de الله-Allah aux deux charges djinns et hommes : Les regards des hommes ne L'atteignent pas, ainsi que : Alors que leur science ne peut L'atteindre, et Rien n'est semblable à Lui ? N'est-ce pas Mohammed (pslf) ? " 

" Le visiteur répondit : " Oui ! " 

" L'Imam (s) enchérit : " Comment est-ce possible pour un homme venu pour l'ensemble des créatures à des fins de les informer qu'il est là de la part de الله-Allah, pour les appeler à الله-Allah, par Ordre de الله-Allah, transmettant Les regards des hommes ne L'atteignent pas, ainsi que : Alors que leur science ne peut L'atteindre, et Rien n'est semblable à Lui, de dire : Moi je L'ai vu par mon œil, je L'ai atteint par ma science et IL se présente sous forme humaine ? N'avez-vous pas honte ? Pas même les libres penseurs ne l'ont diffamé de cette manière ! Autrement dit, d'un côté il est là de la part de الله-Dieu, porteur d'une chose, et de l'autre il en transmet son contraire ". 

" Abou Qurra ajouta : " Il a transmis : Il L'a vu, en vérité, une autre fois ". 

" Abou Al-Hassan (s) rétorqua : " Avant ce Verset, il a transmis par où il a vu lorsqu'il a dit : Le cœur n'a pas inventé ce qu'il a vu. Ce qui veut dire que le cœur de Mohammed n'a pas inventé ce qu'ont vu ses yeux, puis il a transmis ce qu'il a vu : Il a vu les plus grands Signes de son Seigneur. C'est-à-dire, les Signes de الله-Dieu ne sont pas الله-Dieu. الله-Allah a dit : Alors que leur science ne peut L'atteindre. A supposer que les regards L'aient atteint, que la science L'ait atteint également, alors, la connaissance en serait effective ". 

" Abou Qurra demanda : " Contredirais-tu les récits ? " 

" Abou Al-Hassan (s) : " Si ces récits contredisent le Coran, je les désavouerai car, l'unanimité chez les Musulmans est faite autour de : Alors que leur science ne peut L'atteindre, ainsi que : Les regards des hommes ne L'atteignent pas, et Rien n'est semblable à Lui ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 117.118, hadith 256. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

257. De Ahmed Ibn Idris, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ali Ibn Sayf, selon Mohammed Ibn Obayd ayant déclaré avoir écrit à Abi Al-Hassan Al-Redha (s) à des fins de le (s) questionner au sujet du regard et de ce qui s'en dit par les gens et la personne, ma demande concernait une explication de tout cela, il (s) m'a répondu par écrit : " Il y a unanimité entre tous, sans contradiction entre eux sur le fait que la vision est une condition à la connaissance générale du monde d'ici-bas. A supposer qu'il soit possible que الله-Allah soit perçu par le regard, alors, Sa connaissance deviendrait d'obligation effective, cette connaissance pourrait se traduire par la foi tout comme elle ne pourrait pas l'être. 

" Si la première connaissance par la vision se traduisait dans et par la foi, alors, la connaissance générale acquise et présente dans le monde d'ici-bas ne serait pas foi mais son contraire. Ce qui mène à dire, alors, qu'il n'y aurait pas de Croyants dans le monde d'ici-bas du fait de ne pas voir الله-Dieu, que Son Nom soit sanctifié. Par contre, si la connaissance par la vision ne se traduit pas dans et par la foi, alors, cette connaissance acquise est vouée à l'oubli mais elle sera présente au Jour de la Résurrection. Là est l'argument faisant que عز و جل الله-Allah Azza wa J'jall-Dieu, Glorieux et Majestueux ne peut être atteint par le simple regard car, le regard se limite à ce que nous en avons débattu auparavant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 118, hadith 257. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

258. Selon une personne, de Ahmed Ibn Ishaq déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan (s) à propos du regard et des divergences entourant ce sujet parmi les gens. Il (s) a répondu par écrit : " Le regard est effectif tant qu'il y a un espace libre entre le regardant et le regardé, cet espace est traversé par le regard, mais, lorsque cet espace n'existe pas entre le regardant et le regardé, alors, il ne peut y avoir une vision effective, dès lors, il y a équivalence de position entre eux car, lorsque, en ce qui concerne la vision, le regardant est en position de similitude d'effet avec le regardé, il y a, dès lors, équivalence. Partant, la comparaison entre les deux est établie car, les causes déterminent les effets ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 118.119., hadith 258. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

259. De Ali Ibn Ibrahim, selon son père, selon Ali Ibn Ma'abad, selon Abdullah Ibn Sinan, selon son père déclarant avoir été en présence de Aba Ja'afar (s) lorsqu'un homme des Khawaridj entra et dit : " ô Aba Ja'afar ! Qu'adores-tu ? " 

" L'Imam (s) : " الله تعالى-Allah Ta'ala ! " 
" Le visiteur : " L'as-tu vu ? " 

" L'Imam (s) : " Les yeux ne peuvent Le voir par la simple action de regarder. Mais les cœurs Le voient par les réalités de la foi. IL ne peut être connu par Al-Qiyas-la comparaison d'un sujet semblable à un autre ou discernement par l'analogie, ni être perçu par les sens. IL ne ressemble à aucun humain ; qualifié par les Signes ; connu par les marques distinctives. IL n'est pas injuste dans Son jugement. IL est الله-Dieu, il n'y a de الله-Dieu que Lui. "

" L'homme en sortant dit : " الله-Allah sait là où il doit déposer son Message ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 118.119., hadith 259. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

260. De certains de nos compagnons, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Khaled, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Abi Naçer, selon Abi Al-Hassan Al-Mawçili, selon Abi Abdullah (s) ayant dit : " Un rabbin rendit visite à Amir Al-Mu'minin (s) et dit : ô Amir Al-Mu'minin ! Vois-tu ton Seigneur lorsque tu l'adores ? " 

" L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Je n'adorerai pas un Seigneur que je ne peux pas voir ! " 
" Le rabbin : " Et comment Le vois-tu ? " 

" L'Imam (s) : " Malheur à toi ! Les yeux ne peuvent Le voir par la simple action de regarder. Mais les cœurs Le voient par les réalités de la foi ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 119., hadith 260. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

261. De Ahmed Ibn Idris, selon Mohammed Ibn Abdullah Al-Jabbar, selon Safwan Ibn Yahya, selon Açim Ibn Houmayd, ayant dit s'être entretenu avec Abi Abdullah (s) au sujet de ce qui se dit sur la vision. L'Imam (s) : " Le soleil est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Trône. Le Trône est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Royaume. Le Royaume est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Voile. Le Voile est l'une des soixante-dix parties du Resplendissement du Voile protecteur. S'ils en sont capables, qu'ils commencent déjà par fixer leurs regards sur le soleil sans nuages ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 119., hadith 261. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.

* * * * *

262. De Mohammed Ibn Yahya et d'autres, selon Ahmed Ibn Mohammed Ibn Aïssa, selon Ibn Abi Naçer, selon Abi Al-Hassan Al-Redha (s) ayant déclaré que le Messager de Dieu (pslf) a dit : " Lorsqu'il m'a été donné de réaliser l'Ascension vers le Ciel et que Gabriel me fit parvenir à un lieu que lui-même n'avait jamais atteint auparavant, il m'a été dévoilé ce que الله-Allah à bien voulu me montrer de la Splendeur de Sa Magnificence ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 119.120., hadith 262. Adaptation de l'arabe au français par A. & H. Benabderrahmane.