Lors d'un accouchement difficile

* Selon l'Imam al-Baqir (p) quiconque récite tous les Mustahabbât (les Surérogatoires), c'est-à-dire les sourates al-Hadîd Chap. 57), al-Hachr (chap 59), al-çaff (chap.61), al-Jum'ah (chap. 62), al-Taghâbun (chap.64) al-A'lâ (chap.87), avant de dormir, ne mourrait pas avant la réapparition de l'Imam al-Mahdi ('aj), et s'il mourait avant, il serait à côté du Prophète Muhammad (P). 

* Selon le Prophète (P) "quiconque récite les 4 premiers versets de la sourate al-Baqarah + le verset d'al-Kursî + les deux versets qui le suivent * les derniers 3 versets de la même sourate (al-Baqarah), ne verra jamais le mal frapper sa personne ni ses biens, n'oubliera jamais le Coran, et Satan ne l'approchera jamais." 

* Selon l'Imam al-Bâqir (p) : "Quiconque récite la sourate al-Qadr (chap.97) à haute voix, aura le même mérite que celui qui dégaine son épée et verse son sang (pour défendre la Cause d'Allah), et quiconque la récite 10 fois, lui seront pardonnés 1000 de ses péchés" . 

* L'Imam al-Sâdiq (p) rapporte : "Mon père disait que la sourate al-Tawhîd (chap112) équivaut au tiers du Coran, et la sourate al-Kâfirûn (chap. 109) au quart du Coran" 

* L'Imam Moussa al-Kâdhim (p) : "Si tu crains quelque chose, lis n'importe quels 100 versets coraniques et dis ensuite 3 fois : 

"Allâhumma-k-chif 'annî al-balâ'a"

(O Allah ! Ecarte de moi le malheur !) 

اللَّهُمَّ اْكْشِفْ عَنّي البلاء

* Selon l'Imam al-Sâdiq (p) "Quiconque récite la sourate al-Tawhîd après chaque prière obligatoire, Allah lui accorde le bien de ce monde et de l'Au-delà, et Il lui pardonne, ainsi qu'à ses parents et à ses enfants" 

* Selon l'Imam Ali (P) "Quiconque récite 3 fois la sourate al-Tawhîd (al-Ikhlâç), lorsqu'il se met au lit pour dormir, Allah affecte cinquante mille anges pour le garder durant la nuit" .

* Selon l'Imam al-Sâdiq (p) : "Quiconque récite la sourate al-Takâthur (chap. 102) avant de dormir, l'épreuve de la tombe lui sera épargnée" . 

* Toujours selon l'Imam al-Sâdiq (p) : "Si tu lis la sourate al-Hamd sur un mort 70 fois, il ne serait pas étonnant de le voir ressuscité ! " 

* Selon l'Imam al-Sâdiq (p) encore : "Lorsqu'on a sorti une copie du Coran qui était tombé dans la mer, on a constaté que tout était effacé, à l'exception du verset suivant :

"Alâ ilâ-llâhi taçîr-ul-umûr-u" 

اَلا الى اللَّهِ تَسيرُالاُمور 

(C'est vers Allah que s'acheminent les affaires)" 

Invocation lors de la 'aqîqah (le sacrifice d'un animal pour la naissance d'un enfant) 

'Aqîqah désigne l'animal égorgé le septième jour de la naissance d'un enfant. Toutefois, étymologiquement, ce terme désignait les cheveux (ou poils) qui couvrent les bébés (humains ou animaux) à leur naissance. Par extension on désigne comme 'aqîqah l'animal prescrit et sacrifié pour le nouveau-né. 

Lorsqu'on s'apprête à égorger l'animal de 'aqîqah, on doit réciter préalablement l'invocation suivante :

"Bism-illâhi wa billâhi. Allâhumma 'aqîqatun 'an...(prononcez le nom du nouveau-né), lahmuha bi-lahmihi, wa damuhâ bi-damihi, wa 'adhmuhâ bi-'adhmihi. Allâhumma-j'alhâ wiqâ'an li-âle Muhammadin 'alyhi wa âlihi-s-salâm-u"

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ اَللّهُمَّ عَقيقَةٌ عَنْ فُلان لَحْمُها بِلَحْمِهِ وَ دَمُها بِدَمِهِ وَ عَظْمُها بِعَظْمِهِ اَللّهُمَّ اجْعَلْها وَِقاءً لاِلِ مُحَمَّد عَلَيْهِ وَ آلِهِ السَّلامُ

(Au Nom d'Allah et par Allah ! O Allah, c'est une 'aqîqah (sacrifice protecteur) pour Untel... (prononcez le nom du nouveau-né): sa chair contre sa chair, son sang contre son sang, ses os contre ses os ! O Allah fais-en (de cette 'aqîqah) un préservatif (protection) pour les Membres de la Famille de Muhammad, que la paix soit sur lui et sur les siens !)

Ou

" Yâ qawmi innî barî'un mimmâ tuchrikûn-a, innî wajjahtu wajhî li-l-lathî fatar-as-samâwâti wa-l-ardha hanîfan musliman wa mâ anâ min-al-muchrikîn-a. Inna çalâtî wa nuskî wa mahyâya wa mamâtî lillâhi Rabb-il-'âlamîn-a, lâ charîka lahu, wa bi-thâlika umirtu wa anâ min-al-muslimîn-a. Allâhumma minka wa laka, bi-smillâh-i wa bi-llâh-i wa-llâhu Akbar-u. Allâhumma çalli 'alâ Muhammadin wa âle Muhammadin wa taqabbal min...(prononcez le nom du nouveau-né) " 

يا قَوْمِ اِنّى بَرىٌ مِمّا تُشْرِكُونَ اِنّى وَجَّهْتُ وَجْهِىَ لِلَّذى فَطَرَ السَّمواتِ وَالاَْرْضَ حَنيفاً مُسْلِماً وَ ما اَنَا مِنَ الْمُشْرِكينَ اِنَّ صَلوتى وَ نُسُكى وَ مَحْياىَ وَ مَماتى للهِِ رَبِّ الْعالَمينَ لا شَريكَ لَهُ وَ بِذلِكَ اُمِرْتُ وَ اَنَا مِنَ الْمُسْلِمينَ اَللّهُمَّ مِنْكَ وَ لَكَ بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ وَاللهُ اَكْبَرُ َللّهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ تَقَبَّلْ مِنْ فُلانِ بْنِ فُلان 

(O gens ! Je suis innocent de votre associationnisme ! Moi, j'ai dirigé ma face, en vrai monothéiste et musulman, vers Celui qui a créé les cieux et la terre, et je ne suis pas au nombre des associationnistes. Ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, le Seigneur des mondes; Il n'a nul associé. Voilà ce qui m'a été ordonné, et je suis au nombre des Musulmans. O Allah, il est de Toi et à Toi ! Au Nom d'Allah, par Allah et Allah est le Plus-Grand !O Allah ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille et accepte ceci de la part de...(prononcez le nom du nouveau-né) 

* Selon al 'Allâmah al-Hillî , la 'aqîqah est une sunna confirmée (très recommandée) pour ceux qui ont les moyens de l'offrir, et même obligatoire d'après certains uléma. Il est préférable que l'animal soit égorgé le septième jour de la naissance de l'enfant. Elle reste comme sunna à la charge du père, s'il retarde son exécution jusqu'à la puberté de l'enfant. A cette échéance, l'acquittement de cette sunna passe de la responsabilité du père à celle de l'enfant lui-même et ce jusqu'à la fin de sa vie. Omar Ibn Yazîd rapporte à ce propos que lorsqu'il avait informé l'Imam al-Sâdiq qu'il ne savait pas si son père avait offert la 'aqîqah ou non à sa naissance, l'Imam lui ordonna de l'acquitter lui-même, alors qu'il était déjà un vieillard.

Selon de nombreux hadith, la 'aqîqah est obligatoire pour quiconque a un nouveau-né. En effet beaucoup de hadith laissent entendre que "tout nouveau-né est hypothéqué par sa 'aqîqah", ce qui veut dire que si on n'égorge pas pour lui l'animal prescrit à cet effet, il sera exposé à divers malheurs et même à la mort. Selon l'Imam al-Sâdiq (p) : "La 'aqîqah est obligatoire pour quiconque a les moyens financiers de le faire. Quant au pauvre, il devrait le faire, s'il venait à devenir économiquement à l'aise un jour; autrement, il en est dispensé". Selon un autre hadith, on a demandé à l'Imam (p) : "Nous avons cherché un mouton pour la 'qîqah, mais nous n'en avons pas trouvé. Que devrions-nous faire à votre avis ? Pourrions-nous offrir en aumône le prix de ce mouton de 'aqîqah ? " L'Imam al-Sâdiq répondit : "Cherchez-le jusqu'à ce que vous le trouviez, car Allah aime que l'on offre la nourriture et qu'on sacrifie un animal". 

A la question de savoir si on doit offrir la 'aqîqah pour un bébé mort le septième jour de sa naissance, l'Imam la-Sâdiq répondit : "S'il meurt avant midi, on n'a pas à offrir la 'aqîqah pour lui, mais s'il meurt l'après-midi de ce jour, il faut l'acquitter".

Selon un autre hadith attribué à l'Imam al-Sâdiq (p): "On nomme le nouveau-né au 7e jour de sa naissance, on fait en son nom la 'aqîqah, on coupe ses cheveux et on offre en aumône une quantité d'argent équivalente au poids de ces cheveux. On donne les pieds et les cuisses de l'animal égorgé à la sage-femme qui a assisté la mère dans son accouchement et on offre le reste en aumône (sous forme de plat cuisiné, de préférence) ". 

Dans un autre hadith, l'Imam al-Sâdiq (p) dit : "Quand tu as un nouveau-né, garçon ou fille, tu dois égorger le 7e jour un mouton ou un chameau, lui donner un nom, raser ses cheveux et les peser pour offrir en aumône une quantité d'or ou d'argent, équivalente à leur poids. Selon un autre hadith encore, on donne à la sage-femme le quart (ou le tiers selon certains récits) du mouton égorgé, et en l'absence de celle-ci, la mère le donnera à qui elle voudra, et on nourrira avec le reste dix Musulmans ou même plus, et c'est encore mieux. Le père doit s'abstenir de manger de cette viande.

L'animal de la 'aqîqah doit être selon l'avis le plus connu des ulémas, un mouton (de six ou de sept mois), un chameau ( de cinq ans accomplis) ou une chèvre (d'un an accompli). Il ne doit pas être castré et il faut que ses oreilles et ses cornes soient intactes, qu'il n'ait pas une fracture qui atteigne la moelle (de l'os). Il ne doit pas non plus être très maigre, ni aveugle, ni boiteux. Mais selon un autre hadith attribué à l'Imam al-Sâdiq (p), la 'aqîqah n'étant pas considérée comme Sacrifice (que l'on accomplit lors du pèlerinage de la Mecque), il suffit qu'il soit un mouton quelconque, peu importe comment il est : le but de la 'aqîqah étant la viande de l'animal, il est préférable de choisir une bête dont la viande ait le meilleur goût. Toutefois il est recommandé, selon certains ulémas qu'on égorge un animal mâle pour un garçon et femelle pour une fille. Mais selon de nombreux hadith il vaudrait mieux que ce soit un mâle pour les deux sexes. 

Il est sunna que le père et surtout la mère du nouveau-né, (et même tous les membres de la famille qui habitent dans la maison des parents) ne mangent pas de la viande de la 'aqîqah. Il est également très recommandé que la 'aqîqah soit offerte en aumône après être cuite et non crue . Et comme nous l'avons constaté dans un hadith précédent de l'Imam al-Sâdiq (p), il faut s'abstenir d'offrir en aumône le prix de la 'aqîqah, si l'acquisition de l'animal prescrit s'avère difficile; il faut déployer l'effort nécessaire pour le trouver.

Qaunt aux personnes auxquelles la viande de la 'aqîqah est destinée, il n'y a pas de conditions spécifiques à cet effet. Mais il vaut mieux les choisir parmi les gens pieux et les pauvres .