Second argument

L'Imam est le Conservateur et le Protecteur de la Chari'a par le simple fait que le Saint Coran ne détaille pas les Articles de la Chari'a. De même, chaque détail du Code divin de conduite ne peut être extrait de la Sunna et des Hadiths de Sa Sainteté le Messager (pslf) ni connu à partir de l'Ijma-الإجماع de ceux de la Ummah, autrement dit du simple accord de ceux de la Ummah, qui font un effort d'interprétation en matière religieuse. 

Il en est bien ainsi car, dans une Assemblée dite savante mais sans la Présence de l'Imam, chacun peut faire valoir son point de vue pour finalement tomber d'accord entre les participants sur un point de vue qui reste malgré tout le point de vue d'une personne dans l'errance comme toutes celles présentes à cette Assemblée. D'évidence, les détails en question ne peuvent pas être établis à partir de la doctrine du Qiyas - c'est-à-dire rapporter une chose à une autre qui peut paraître comme semblable -, car dans le réel, les arguments, les principes, les actions, ne peuvent jamais s'accorder avec ce qui a été décidé comme erroné . 

Et même si cela pouvait être considéré comme éventuellement possible, il est de toute façon impossible de sauvegarder et d'éclairer tous les articles de la Chari'a selon sa clarté originelle car, si cela avait été possible, la Présence de Prophètes n'eut pas été nécessaire ni l'évidence de la Conservation et Protection de la Chari'a par un Imam. Alors, s'il est accepté que l'Imam peut aussi faire une erreur, sa parole ne pourra jamais être considérée comme véridique en matière d'Adoration et de Responsabilité telles les entend الله-Dieu ; et c'est ici le sujet du Taklif-التكليف, c'est-à-dire de l'astreinte légale, du fait d'être légalement assujetti à la Responsabilité et à l'Obligation d'obéissance et de fidélité aux Commandements de الله-Dieu.