Les Enseignements du Prophète à Abû Tharr

Mohammad Hârûn Zangipûrî écrit, en citant les "Amâlî" de Cheykh al-Tûcî, que le Prophète (P) enseigna à Abû Tharr: 

O Abû Tharr! Adore Allah comme si tu Le voyais ou qu'IL te voyait, et ce, même si tu ne le voyais pas. 

Sache que la première étape de l'adoration d'Allah est Sa Connaissance, c'est-à-dire comprendre qu'IL est le premier et qu'avant Lui il n'y avait rien. IL est Unique et sans partenaire. IL est Eternel et n'a pas de fin. IL est le Créateur de tout ce qui existe entre le Ciel et la Terre. IL est Pur et Omniscient. IL est dépouillé de tout défaut, et IL est le Créateur de toutes choses. 

Après avoir compris l'Unicité d'Allah, il est nécessaire de reconnaître ma Prophétie et de croire qu'Allah m'a envoyé comme annonciateur de bonnes nouvelles, avertisseur et phare lumineux de guidance afin de conduire les gens vers Allah. 

Après la reconnaissance de ma Prophétie, il est obligatoire et essentiel d'aimer les Ahl-ul-Bayt (les membres désignés de ma famille) qu'Allah a purifiés de toutes sortes de péchés.(694) 

Prends un soin particulier de deux bienfaits que beaucoup de gens ne savent pas apprécier à leur véritable valeur: la bonne santé et le temps libre (qu'on doit exploiter pour le consacrer à l'adoration d'Allah). 

Exploite bien cinq choses avant l'échéance de cinq autres choses: 1- Ta jeunesse avant (l'échéance de) ta vieillesse; 2- Ta bonne santé avant que tu ne tombes malade; 3- Ta richesse avant que tu ne connaisses la pauvreté; 4- Tes loisirs (ton temps libre) avant que tu ne sois trop occupé; 5- Ta vie avant ta mort. 

O Abû Tharr! Prends garde de te nourrir de trop d'espoir, car tu appartiens seulement au jour d'aujourd'hui et non au lendemain. Si tu vis encore le lendemain, tu pourras encore faire, pendant ce jour, ce que tu as fait aujourd'hui et si tu ne connais pas le lendemain tu ne regretteras pas ce que tu auras fait aujourd'hui". 

O Abû Tharr, des gens se sont réveillés le matin sans avoir pu terminer la journée et combien de gens attendaient le lendemain sans avoir pu l'atteindre! 

O Abû Tharr, si tu observes bien la mort et son déroulement, tu détesteras l'espoir et sa vanité. 

O Abû Tharr! Conduis-toi dans la vie comme un voyageur ou un simple passager, et considère-toi comme un habitant des tombeaux. 

O Abû Tharr! Quand tu te réveilles le matin, ne pense pas à vivre jusqu'au soir et si tu vis le soir ne pense pas au lendemain.
Profite de ta bonne santé avant de tomber malade, et de ta vie avant de mourir, car tu ne sauras jamais quel sera ton sort le lendemain. 

O Abû Tharr! Sois plus parcimonieux avec le temps de ta vie qu'avec ton argent et tes biens. 

O Abû Tharr! Allah réservera le regard le plus réprobateur à un 'alem (savant religieux) dont le savoir ne profite pas aux gens. D'autre part, quelqu'un qui cherche à acquérir le savoir pour attirer le regard des gens sur lui ne respirera jamais l'air du Paradis. 

O Abû Tharr! Si on te pose une question dont tu ne connais pas la réponse, dis: "Je ne sais pas", pour que tu sois à l'abri des conséquences fâcheuses d'une mauvaise réponse. D'autre part n'émets pas une opinion sur un sujet que tu ignores, cela te sauvera des supplices infligés par Allah le Jour du Jugement. 

O Abû Tharr! Un jour des gens parmi les habitants du Paradis diront à un groupe d'habitants de l'Enfer: "Qu'est-ce qui vous a conduits en Enfer, alors que nous sommes entrés au Paradis grâce à votre enseignement et vos conseils?!". Le second groupe répondra: "Nous avions l'habitude de commander le bien sans le faire nous-mêmes". 

O Abû Tharr! Allah a trop de droits sur les serviteurs pour que ceux-ci puissent s'en acquitter, et Ses bienfaits sont trop nombreux pour qu'ils puissent les recenser. Mais le seul moyen pour les serviteurs de se montrer reconnaissants, c'est de se repentir matin et soir. 

O Abû Tharr! Dans l'écoulement du jour et de la nuit, tu ne sais jamais quel est le moment de l'échéance (la mort), mais tes actes sont enregistrés et produiront leurs effets. La mort peut te surprendre à tout moment. Celui qui sème le bien s'achemine vers la récolte du bien et celui qui sème le mal s'achemine vers la récolte du regret. Chaque cultivateur aura le produit de ce qu'il a semé (...). Celui qui obtient un bienfait c'est Allah Qui le lui a donné et celui qui échappe à un malheur, c'est Allah Qui l'en a sauvé. 

O Abû Tharr! Ceux qui font preuve de leur crainte révérencielle vis-à-vis d'Allah sont des maîtres, les faqîh (jurisconsultes) sont des dirigeants. Les fréquenter est toujours un avantage. Le vrai croyant regarde son péché comme une roche qui risquerait de tomber sur lui, alors que le mécréant considère son péché comme une mouche qui passe devant son nez.

O Abû Tharr! Si Allah - Le Très- Haut - veut le bien pour un serviteur, IL place ses péchés devant ses yeux, mais s'IL veut punir un serviteur, IL lui fait oublier ses péchés.

O Abû Tharr! Ne regarde pas l'insignifiance du péché, mais mets plutôt devant tes yeux Celui à Qui tu as désobéi. 

O Abû Tharr! L'âme du croyant est plus agitée et mal à l'aise face au péché, que le moineau tombé dans un piège. 

O Abû Tharr! Ne te mêle pas des affaires dans lesquelles tu n'as rien à avoir et ne parle pas de ce qui ne te regarde pas.
Contrôle ta langue de la même façon dont tu protèges ta nourriture. 

O Abû Tharr, Allah m'a fait considérer la prière comme la prunelle de mes yeux. IL m'a fait aimer la prière comme un affamé aime la nourriture et un assoiffé, l'eau, à cette différence près que lorsque l'affamé mange, il est rassasié et lorsque l'assoiffé boit, il est désaltéré, alors que moi, ma soif de prière n'est jamais apaisée. 

O Abû Tharr! Tant que tu te trouves en prière tu es en train de frapper à la porte du Roi Absolu. Or, quiconque ne se lasse pas de frapper à la porte du Roi, la porte finira par s'ouvrir devant lui. 

O Abû Tharr! Ne transforme pas ta maison en tombeau. La maison dans laquelle on ne prie pas est aussi obscure qu'une tombe. Et si tu désires aménager une lumière dans ton tombeau, prie dans ta maison, et la lumière ainsi procurée sera transférée vers ta tombe. 

O Abû Tharr! La prière est le pilier de la foi, et la charité rédime le péché. Mais contrôler ta langue est plus important que l'accomplissement de ces deux actes réunis. 

Quelqu'un qui a le coeur dur ne peut s'approcher d'Allah. Tu dois donc attendrir ton coeur. Les pleurs attendrissent le coeur.
Quiconque peut donner libre cours à ses larmes, qu'il le fasse. Quiconque est incapable de pleurer, qu'il s'efforce de le faire. 

O Abû Tharr, rappelle-toi Allah dans l'état de "khumûl" (dans l'obscurité). (Je lui ai demandé: "O Messager d'Allah! Et qu'est-ce que le "khumûl"?". Il m'a répondu: "C'est se rappeler Allah en secret".) 

Allah a dit: "Mon serviteur est celui qui Me craint. Le Jour du Jugement, J'ôterai la crainte du coeur de quiconque Me craint dans ce monde. Il ne sera pas effrayé par la terreur de la Résurrection; bien au contraire, il aura la paix de l'esprit". 

Est intelligent celui qui se regarde avec modestie et oeuvre en vue de l'Au-delà, et est impuissant et stupide celui qui suit ses désirs charnels et néglige l'Autre-Monde. 

Le monde et ses habitants sont condamnés. Seul ce qui aura été dépensé (fait) pour la cause d'Allah peut bénéficier aux gens de ce monde. 

Allah a révélé à mon frère le Prophète 'Isâ (Jésus): "O 'Isâ! N'aime pas ce monde car Je ne l'aime pas. O 'Isâ! J'aime l'Au-delà, car il est le lieu du Retour. Tout un chacun y retournera pour rendre des comptes, et recevoir la récompense ou la punition de ses actes". 

Allah remplira de sagesse le coeur (l'esprit) de celui qui pratique l'austérité. Il conférera à sa langue le pouvoir de parler un langage judicieux. IL lui montrera les vices du monde et lui indiquera leurs remèdes. IL le sortira indemne de ce monde vers Dâr al-Salâm (la Demeure de la Paix = la Vie ةternelle). 


Allah ne m'a jamais commandé d'accumuler la richesse. Ce qu'IL m'a révélé, c'est: "Proclame la louange de ton Seigneur! Sois au nombre de ceux qui se prosternent! Adore ton Seigneur jusqu'à ce que la certitude te parvienne".(695) 

Je porte des vêtements rudes, je m'assois par terre et je monte sur un âne non sellé. Tu dois donc suivre mes traces, car celui qui se défait de ma Tradition, ne fait pas partie de ma Nation (religion). 

Bienheureux sont ceux qui se détachent de ce bas-monde, qui pointent leurs regards vers l'Autre Monde, qui font de la terre d'Allah leur lit, de son sable leur matelas, de son eau leur parfum, et qui adoptent le Livre d'Allah comme slogan, et Son invocation, comme rite, et qui enfin se désintéressent des artifices de ce monde. 

La récolte des efforts pour ce bas-monde est la richesse et la progéniture, et la récolte de la bonne action est la Vie ةternelle.

Crains Allah sans prêter attention aux gens, lesquels finiront par t'apprécier. 

Rabaisse ta voix lors des cérémonies funèbres, du combat, et de la récitation du Coran. 

Sache que le remède de toute chose avariée est le sel,(696) mais si le sel devient lui-même pourri, il n'a pas de remède.

(Cette Tradition est relative aux ulémas, et signifie que la religion sera corrompue lorsque les ulémas eux-mêmes auront dévié) 

Demande des comptes à toi-même, avant que tu ne sois appelé à rendre des comptes. Cela t'aidera à mieux te préparer pour le Jour du Compte. 

Celui qui prie sans accomplir la bonne action est semblable à quelqu'un qui tire une flèche sans objectif. 

Allah fait état de Son admiration devant les Anges pour trois catégories de personnes: 

i)- Un homme qui se trouve dans un lieu désert et qui après avoir prononcé le Athân (l'appel à la prière) suivi de l'Iqâmah (l'annonce du commencement immédiat de la prière), se met à prier. Allah dit alors aux Anges: "Regardez mon serviteur! Il prie et personne d'autre que Moi ne le voit". Sur ce, soixante-dix mille Anges descendent du Ciel pour prier derrière lui et continuent à implorer le pardon pour lui jusqu'au lendemain. Mais quant à celui qui se contente de réciter l'Iqâmah sans l'avoir prononcé le Athân, seuls les deux Anges qui l'accompagnent habituellement prient avec lui. 

ii)- Un homme qui se relève pendant la nuit et se met à prier tout seul, puis il s'endort pendant qu'il est en prosternation. Allah dit alors aux Anges: "Regardez mon serviteur. Son âme est auprès de Moi et son corps est prosterné". 

iii)- Un combattant qui lors d'une bataille reste dans son poste et continue à se battre jusqu'à ce qu'il soit tué, alors que ses compagnons d'armes ont déjà déserté. 

Celui qui invoque Allah là où les gens négligent de le faire a le même mérite que celui qui continue à se battre alors que ses compagnons ont déserté. 

Fréquenter un homme pieux est préférable à la solitude, mais la solitude vaut mieux qu'une mauvaise fréquentation. Dicter le bien est mieux que garder le silence, mais garder le silence vaut mieux que dicter le mal. 

Partage ton repas avec quelqu'un que tu aimes pour sa piété, et accepte de partager le repas de celui qui t'aime pour ta piété. 

Allah se trouve sur la langue de quiconque parle. Lorsqu'on parle, on doit donc veiller à son langage par crainte d'Allah.

Quand tu parles, évite de trop parler. Dis juste ce qu'il faut pour te faire comprendre. 

Il suffit de répéter tout ce qu'on entend pour qu'on devienne menteur. 

Lorsqu'on ne sait pas contrôler sa langue, on mérite la prison. 

Allah aime que l'on respecte le savoir, les savants, les aînés des Musulmans, les adeptes du Saint Coran et le Gouvernant juste. 

"O Abû Tharr! Ne veux-tu pas que je t'apprenne des choses grâce auxquelles Allah te rendra service?". "Si! O Messager d'Allah", répondis-je. Il (P) dit: 

"Garde et suis les Commandements d'Allah, IL te préservera et tu Le trouveras devant toi. Rappelle-toi Allah lorsque tu es dans l'aisance, IL se souviendra de toi lorsque tu te trouveras dans la difficulté. Si tu veux demander quelque chose, demande-le à Allah. Si tu as besoin de secours, fais appel à Allah. Car tout est prédéterminé (par Allah) jusqu'au Jour du Jugement, et même si toute l'humanité faisait tout pour te faire bénéficier de ce qui ne t'a pas été prédestiné, elle n'y parviendra pas, et si toute l'humanité faisait tout pour te porter un préjudice qu'Allah ne t'a pas prédestiné, elle ne le pourrait pas. Ainsi, donc, si tu pouvais oeuvrer pour la cause d'Allah en étant certain que tu en acceptes les conséquences, fais-le; autrement arme-toi de patience face à ce que tu n'aimes pas, cela vaudra beaucoup mieux. Et sache que la victoire vient avec la patience, le soulagement suit l'affliction, et le confort (l'aisance) la difficulté". 

Allah ne te jugera pas selon ton physique ou ta richesse, mais d'après tes intentions et tes actes. 

Les traits caractéristiques d'un croyant sont: un caractère paisible, la courtoisie et l'évocation d'Allah dans toutes les circonstances. 

Maudit soit celui qui dit des mensonges dans l'intention de faire rire. 

"O Abû Tharr! Evite de médire, car la médisance est pire que l'adultère". Etonné, j'ai dit: "Comment cela? O Messager d'Allah!". Il m'a répondu: 

"Car, lorsque celui qui commet l'adultère se repent, Allah accepte sa repentance, alors que le péché de médisance ne sera pardonné que lorsque la personne qui fait l'objet de médisance aura elle-même pardonné à celui qui a médit d'elle". 

"O Abû Tharr! Quiconque abuse d'un croyant est pécheur et quiconque se bat contre lui est incroyant. Médire d'un croyant, équivaudrait à manger de sa chair, ce qui est un grand péché. Protéger la propriété d'un croyant, équivaudrait à protéger sa vie". J'ai demandé alors: "O Messager d'Allah! Qu'est-ce que la médisance?". Il m'a répondu: "C'est de mentionner de ton frère musulman, des choses qu'il n'aimerait pas qu'on mentionne". J'ai dit: "Même si ce sont des choses vraies?". Il m'a répondu: "C'est cela en fait la médisance. Autrement, lorsqu'on raconte sur quelqu'un des choses qui ne sont pas vraies, c'est de la calomnie (et non pas de la médisance), laquelle est passible d'une peine à part". 

"O Abû Tharr! Le "qattât" n'entrera pas au Paradis". Je lui ai demandé: "Qui est qattât?". Il (P) m'a répondu: 

"Le médisant". 

O Abû Tharr! Le médisant ne pourra pas échapper à la punition d'Allah le Jour du Jugement.

Celui qui a un double langage et une double face ira en Enfer. 

Divulguer les secrets d'un ami, c'est le trahir. 

Celui qui meurt avant de se repentir pour s'être montré orgueilleux même une seule fois, ne sentira pas le parfum du Paradis. 

Quiconque possède deux chemises doit en utiliser une pour lui-même et donner l'autre à un frère qui en a besoin. 

Quiconque renonce à porter des vêtements coûteux, malgré sa fortune, pour l'amour d'Allah, Allah lui donnera des costumes au Paradis.

A la veille de l'Avènement d'Al-Mahdi (P), il y aura des gens qui porteront des vêtements en laine aussi bien en été qu'en hiver pour faire étalage de leur richesse. Allah les maudira. 

Ce bas-monde est une prison pour le vrai croyant et un paradis pour l'incroyant. 

On doit avoir des intentions honnêtes dans toutes les circonstances, même lorsqu'on mange et on dort. 

* (Selon al-Hâfidh Abû Na'îm dans son livre "Hulyat al-Awliyâ' ", Abû Tharr dit: Un jour je suis allé voir le Saint Prophète (P) alors qu'il était assis dans le Masjid. ہ peine me suis-je assis respectueusement en face de lui, il (P) m'a dit: 

"Tu n'as pas fait montre de respect envers la mosquée". 

- Comment cela?, lui demandai-je. 

"Avec deux rak'ah (unité) de prière. Oui, Abû Tharr! Chaque fois que tu entres dans un masjid, tu dois accomplir immédiatement deux rak'ah de prière", m'a-t-il répondu. 

J'accomplis tout de suite deux rak'ah de prière et je lui demandai: - Quel est le meilleur qualificatif de la prière? 

"La meilleure des piétés", me répondit-il . 

- Quelle est la meilleure action?, demandai-je encore.

"Croire en Allah et combattre sur le Chemin d'Allah constituent la meilleure action", me répondit-il. 

- O Messager! Qui sont les croyants dont la foi est considérée comme étant la plus parfaite?, dis-je. 

"Ceux dont les actes et les comportements sont bons", me répondit-il. 

- Quels sont les vrais Musulmans parmi les croyants?, poursuivis-je. 

"Ceux dont la langue et la main ne nuisent pas aux gens", professa-il. 

- Qu'est-ce qu'il vaut mieux éviter?, lui demandai-je. 

"S'abstenir et s'écarter des péchés". 

- Et quelles sont les meilleures des prières? 

"Celles dans lesquelles un long qunût (une supplication) est récité". 

- O Maître! Qu'est-ce que le jeûne?, demandai-je. 

"C'est un acte d'adoration obligatoire qui appelle une grande récompense", affirma-t-il. 

- Quel est le meilleur jihâd? 

"Celui dans lequel la monture a les pattes coupées et le combattant qui la monte tombe au champ d'honneur". 

- Quelle est la meilleure charité? 

"Celle qui est prélevée sur un salaire gagné dans un travail dur". 

- O Maître! Et quels sont les meilleurs des versets coraniques révélés par Allah? 

"آyat al-Kursî"(697), trancha le Messager d'Allah. 

Je demandai enfin: 

- O Maître! Donne-moi quelques conseils. 

Le Saint Prophète me dit alors: "Je te conseille de: 

Craindre Allah, car cette crainte est à la base de tous bons actes; 

Réciter le Saint Coran, car il est la source de la lumière pour toi sur la terre et ta mention favorable dans le ciel; 

Ne pas rire trop, car rire beaucoup fait mourir le coeur et fait perdre au visage sa brillance; 

Garder le silence le plus souvent, cela t'évitera beaucoup d'ennuis; 

Etre l'ami des déshérités et les fréquenter; 

Regarder toujours ceux qui sont moins favorisés que toi économiquement, et non ceux qui sont plus riches que toi;

Bien traiter tes proches (parents), même s'ils ne se montrent pas très amicaux envers toi; 

Ne craindre aucune censure, si ton action est accomplie pour la cause d'Allah; 

Dire la vérité, si amère soit-elle".