Les droits de Fatima sont reconnus, mais ses biens ne lui sont pas restitués

Pris de l'esprit de réparation du dommage causé par le fait injuste et suite aux preuves apportées, le dirigeant prendra la décision de rendre ses biens à Sainte Fatima (s), mais un autre l'en empêchera. Toutefois, lorsque Sainte Fatima (s) quittera le dirigeant, un autre événement apparu soudainement. 

Omar : " Qu'est-ce que vous avez dans la main ?! " 

Abu Bakr : " Un décret que je viens d'écrire en faveur de Fatima, dans lequel je prends la décision de lui rendre la propriété de Fada, et l'ensemble de son héritage en provenance de son père. " 

Omar : " D'où prendrez-vous les dépenses si les Arabes décident de vous combattre ? " 

Puis, il s'empara du décret pour le déchirer. " (Fatima : The Gracious - adaptation : Odeh A. Muhawesh - éd: Ansarian Publications - Qom - R.I.

D'Iran p. 182) 

Lorsque Fatima sera envahie par la maladie, Abu Bakr et Omar décidèrent de lui rendre visite. Ils demanderont la permission d'entrer mais elle la leur refusa. Alors Abu Bakr fera la vœu de ne plus entrer dans une maison tant qu'il n'aurait pas rencontré Fatima pour lui réclamer son pardon.

En réponse à ce vœu, il passera la première attente dans le froid de la nuit. Omar, de l'autre côté, ira voir Ali (s) et s'adressera à lui : " Plus d'une fois nous sommes venus dans l'intention de visiter Fatima, afin de la récompenser, mais elle refuse catégoriquement de nous laisser entrer. Si vous allez la voir, pouvez-vous lui demander de notre part la permission d'entrer pour parler avec elle ? "

L'Imam Ali (s) : " Sûrement, je le lui demanderai ! " Puis, il entra dans la demeure de Fatima : "ô fille du Messager de Dieu ! Vous avez connaissance de l'intention de ces deux hommes. Ils sont souvent venus jusqu'à votre demeure pour vous rencontrer, mais vous leur avez refusé l'accès de votre intérieur ; maintenant, ils viennent de me demander de servir d'intermédiaire pour que vous leur accordiez la permission d'entrer. "

Ayant obtenu son accord, Ali (s) sortira de la demeure pour prévenir les deux hommes de la permission d'entrer qui leur était accordée. Ils entreront donc dans la demeure. Ils lui présenteront leurs condoléances auxquelles elle ne répondra pas, se détournant d'eux. Ils déambuleront partout dans la pièce afin d'obtenir un regard, jusqu'au moment où elle adressera la parole à Ali : " Ali, veuillez me couvrir avec votre vêtement ", puis elle dit ensuite aux femmes : " Tournez-moi vers eux ! "

Alors Abu Bakr dit : "ô fille du Messager de Dieu ! Nous sommes venus jusqu'à vous avec l'intention d'obtenir votre complaisance et d'éliminer votre courroux à notre égard ; nous vous demandons de nous accorder votre pardon pour nos actes injustes accomplis à votre égard. " 

Fatima : " Je n'accorderai aucun propos ni à l'un ni à l'autre tant que je n'aurai pas déposé plainte contre vous devant Dieu. Je me plaindrai de tous vos actes commis et décisions prises injustement à mon encontre. " Puis, s'adressant à l'Imam Ali : " Je ne m'adresserai à aucun d'eux tant que je ne leur aurai pas demandé s'ils se souviennent de ce qu'avait dit le Messager de Dieu à ce propos, je m'engagerai soit à leur parler, soit à me taire. " 

Ils diront : " Par Dieu ! Elle en a le droit ! Nous exprimerons que ce qui est juste et nous ne témoignerons que pour ce qui est vrai. "

Fatima : " Au nom de Dieu, je vous demande de vous souvenir lorsque le Messager de Dieu vous appela à sortir au beau milieu de la nuit à propos d'un sujet concernant Ali. "

Eux : " Oui, par Dieu ! "

Fatima : " Au Nom de Dieu ! Je vous demande si vous avez bien entendu ce qu'il a dit : " Fatima est de moi, quiconque l'offense m'offense et celui qui m'offense, offense Dieu. "

Ils répondront l'un et l'autre : " Oui ! Par Dieu ! Nous en avons le souvenir ! "

Fatima : " Que la louange soit au nom de Dieu ! ô Dieu ! Je vous prends à témoin : ils reconnaissent avoir entendu. Elle leva les mains vers le Ciel, et dit : " ô Mon Dieu ! En vérité, ils m'ont offensée durant ma vie. Par Dieu ! Je ne vous pardonnerai pas tant que je ne rencontrerai pas mon Seigneur et déposé contre vous, devant Lui, à propos de ce que vous m'avez fait subir et infliger. "

A écouter les lamentations et les reproches de la fille du Prophète Mohammad (pslf), Abu Bakr - calife à l'époque des faits - se mettra à gémis et à exprimer des regrets : " Je voudrais que ma mère n'ai pas accouché de moi ! "

Omar : " C'est impensable que des gens aient pu vous considérer comme responsable de leurs affaires alors que vous en êtes incapable, et rien qu'une personne atteinte de la crainte de la vieillesse ! Vous êtes angoissé du courroux d'une femme et vous vous réjouissez de sa complaisance à votre égard. Qu'y a-t-il de mauvais pour celui qui courrouce une femme ? " Puis, ils quitteront la demeure. (Fatima : The Gracious - adaptation : Odeh A. Muhawesh - éd: Ansarian Publications - Qom - R.I. D'Iran p. 193) 

"Elle dira avec fermeté aux gens : "Vous avez éloigné les ayants droit du pouvoir par votre perfidie et vous vous êtes enfermés dans le silence par complicité… Je connais les motifs et les raisons de votre attitude stérile à notre égard. Votre non-assistance à la famille du Messager de Dieu (pslf) sont à l'image de votre rancune et de votre désir de vengeance… " Puis, elle récitera ce verset : " Si vous êtes ingrats, vous et tous ceux qui sont sur la Terre, sachez que Dieu se suffit à Lui-même et qu'Il est digne de louanges. " (Coran 14/8)