Annexe 2 :proposée par les auteurs de la traduction

Passages extraits de l'ouvrage :

Mohammed, Messager de الله-Dieu (pslf) pour la Terre entière 
A .&H. Benabderrahmane - Aux éditions Dar Al-Mahajja Al-Baydaà - Beyrouth - Liban - 2004 - 2 volumes - volume 1, page 1016 et suivantes.

Réunion à La Mecque entre les chefs de l'activisme juif et les chefs du polythéisme pour former une coalition judéo-polythéiste prête à se lancer dans la " La Bataille de Ahzab "

Nous sommes en l'An 5 de l'Hégire, et, depuis les premiers temps de l'Islam, les chefs idolâtres qoraïchites ont toujours promis de rétablir leur autorité et leur domination sur les populations civiles de la Péninsule Arabe, mais, depuis si longtemps déjà, ils semblent bien impuissants à faire barrage à la puissance islamique toujours en ascension ; à courber la saine résistance islamique et à remporter une seule victoire décisive sur les formations régulières islamiques de défense et de maintien du Salam de l'Islam, et leur popularité ainsi que celle de leurs amis juifs et hypocrites est bien en chute libre dans une opinion polythéiste en plein désarroi.

Les populations civiles et tribales sont de plus en plus conscientes qu'il n'y a pas de stratégie particulière pour faire face à l'Islamisation des âmes, des cœurs et des esprits. En cinq ans d'Hégire, les chefs qoraïchites étaient prêts à déposer les armes, une tendance qui illustre à la fois la dégradation de leur traditionnelle autorité sur tout ce qui ne leur convenait pas et la crise de conscience que traversait un large pan de leurs asservis à leur vision polythéiste du monde. Il en allait de même pour certaines tribus juives qui maintenaient, jusqu'à preuve du contraire, leur volonté à demeurer fidèles aux alliances, pactes et traités conclus avec le Prophète Mohammed (pslf) et l'état Islamique, garants de leur sécurité et de la bonne marche de leurs affaires.

De toute façon, le mécontentement est tel parmi les rangs des formations rebelles regroupées en une puissante armée, que leur déroute aura lieu à la première occasion. Des chefs de l'idolâtrie, des chefs de l'hypocrisie, des chefs religieux et politiques juifs, qui ont promis à maintes reprises de mettre fin à l'Islamisation, mais, qui, en fait, ont presque participé à sa propagation, devraient y regarder par deux fois avant de se lancer dans une aventure guerrière contre la force islamique qui va de l'avant sans se soucier des coalitions militaires qu'elle brise comme le vent brise les arbres les plus résistants et les plus profondément enracinés. 

Des chefs qui combattent Le Salam de l'Islam devraient se rendre compte de l'impasse de leur combat qui va les mener tout droit au mur où viennent s'écraser les pleurs, les gémissements et les lamentations de l'échec. C'est l'échec de Abou Soufiyan, des chefs de l'hypocrisie, des chefs religieux et politiques juifs, le plus spectaculaire et le plus lourd de conséquences pour eux-mêmes, dans la mesure où tout ce qu'ils ont entrepris pour maintenir leur position n'a jamais abouti à diminuer la réputation et la puissance du Message de Mohammed Ibn Abdullah (pslf). 

Tirant parti de leur réputation d'avoir maté bon nombre de tribus ou de mouvements religieux monothéistes, les grands chefs traditionnels de la Péninsule Arabe s'étaient faits forts de mettre fin par la ruse, la tromperie, la trahison, la force, la corruption, l'homicide volontaire, à la Sainte Prédication du Messager de الله-Dieu Mohammed Ibn Abdullah (pslf). Mais loin de s'améliorer pour eux, leur position n'a cessé de se détériorer dès la Révélation des premiers Versets du Saint Coran, le nombre d'échecs de leurs tentatives d'assassinat du Messager (pslf) et de leurs marches armées contre l'Islam s'accroissant sans cesse.

Face à la détermination du Messager de الله-Dieu (pslf), à celle de sa Famille, à celle de ses disciples, les chefs traditionnels de l'idolâtrie et de certaines tribus juives, ont suivi la politique de l'escalade graduelle, avec la conviction qu'ils parviendraient à faire plier l'Islam. Avec cette coalition militaro-judéo-idolâtre c'est leur dernière carte à jouer. 

La dernière grande Bataille de Uhud a renforcé le sentiment chez de nombreuses tribus idolâtres et juives que leurs chefs n'ont pas de réponse à la propagation du Salam de l'Islam. Est-ce que la ligne politique des chefs religieux et politiques juifs venus à La Mecque à la rencontre des chefs idolâtres pour emporter leur adhésion à un plan devant infliger beaucoup de pertes et des coups très durs aux Musulmans et Musulmanes pour leur faire sentir qu'ils sont définitivement vaincus, est bien la bonne voie ? Est-ce que cette politique orchestrée par certains chefs juifs visant à mettre complètement hors jeux l'état Islamique ne se retournera pas contre eux et leurs amis ? Car, il est vrai que l'initiative est toujours entre les mains du Saint Prophète (pslf) et de ses formations régulières islamiques de maintien du Salam de l'Islam, le Prophète (pslf) et ses disciples demeurent les maîtres de l'avenir de La Religion de الله-Dieu nommée : Islam.

En dépit de tous les échecs antérieurs, la coalition militaro-judéo-idolâtre entendait poursuivre la politique d'assassinat du Prophète Mohammed (pslf) et d'extermination des Musulmans et Musulmanes. La stratégie purement militaire privilégiée par les pouvoirs de la coalition judéo-idolâtre accentuera les tensions au sein des formations ennemies, entre Qoraïches et juifs, mais aussi entre juifs eux-mêmes, des divergences profondes ne manqueront pas de se manifester entre eux tous. Contrairement à ce qu'avaient avancé, à La Mecque, Salam Bin Abil Haqiq et Hay Bin Akhtab, accompagnés de quelques représentants de la tribu des Béni Wâïl, la coalition militaire, pourtant gigantesque, ne parviendra pas à imposer ni au Prophète ni à ses disciples la défaite tant souhaitée par les Qoraïches et les juifs.

Selon le déroulement et l'histoire même de la Bataille de Ahzab, nombreux ont été ceux qui ont pensé ceci : Si nous avions pensé que nous en arriverions à ce stade de piétinement devant une tranchée rendue infranchissable par des formations régulières islamiques déterminées et aguerries au combat, nous n'aurions pas participé à cette coalition.

On verra dans les textes qui suivent, que face à la soudaine division entre les formations ennemies, nombre de participants à l'imposante coalition judéo-idolâtre ont affiché clairement leur scepticisme. Il n'est pas difficile de comprendre comment une telle coalition qui est en train de subir le plus grand traumatisme de son histoire - une simple tranchée cloue au sol ses milliers de combattants - perd peu à peu confiance en elle. 

En quelques jours de siège, disons plutôt en quelques jours de piétinement face à un trou vide, les chefs qoraïchites et les chefs religieux et politiques juifs ont réalisé que leur système militaire n'était pas du tout compétent pour le simple franchissement d'une tranchée. Que leurs conseillers militaires étaient, au mieux, myopes, au pire insensés. 

Pire encore, la coalition judéo-idolâtre a montré la grande fragilité des accords entre juifs et non juifs. Comment, dans ce contexte, une coalition qui n'a pas confiance dans l'autre, peut-elle avoir suffisamment d'élan pour franchir une tranchée ? On peut fournir un début d'explication : la coalition judéo-idolâtre constituée lors d'entretiens à La Mecque entre chefs qoraïchites et chefs religieux et politiques juifs est le résultat de deux crises en profondeur, une chez les idolâtres et l'autre chez les juifs. 

Deux crises ensemble pour créer une coalition ne pouvaient que produire une coalition en crise. Les événements de la Bataille de Ahzab corroborent cette analyse, la coalition n'a réglé aucun problème. A la différence de ce qui s'est passé à Badr, puis à Uhud, les Qoraïches et les juifs ne pourront plus se voiler la face et devront tirer très rapidement des leçons concernant ce cinglant échec qui les renvoie dos à dos à leurs problèmes. Leurs tribus s'aperçoivent bien que le Prophète (pslf), les Musulmans et les Musulmanes, Médine, l'état Islamique, le Salam de l'Islam, ressortent toujours plus forts des guerres qu'on leur impose de l'extérieur. Pour que la coalition judéo-idolâtre oublie vraiment L'Affaire de la Tranchée il faudra qu'elle fasse preuve d'une confiance de fer dans son avenir, ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui même.

Pour mener cette nouvelle attaque contre l'Islam, les forces rebelles idolâtres et juives se coalisèrent, ce qui représentait une puissance militaire colossale qui assiégea Médine durant un mois. Elle est nommée Bataille de Ahzab, c'est-à-dire Bataille des Tribus, par le fait qu'elles se sont coalisées dans un seul objectif, abattre l'état Islamique, l'écraser totalement ; elle est aussi connue sous le nom de Bataille de Khandaq, c'est-à-dire Bataille de la Tranchée, par le fait que les Musulmans avaient creusé un large fossé tout autour de Médine pour empêcher les assaillants d'y pénétrer.

Ceux qui ont disposé les premiers éléments et prétextes pour parvenir à cette bataille sont reconnus être les chefs de la tribu juive des Béni Nuzayr aidés d'un groupe appartenant aux Béni Wâïl. 

En effet, les juifs de la tribu des Béni Nuzayr ne s'étant jamais remis de leur piteuse déroute et de la honte de leur départ de Médine pour s'exiler à Khaybar , n'avaient cessé de comploter et de préparer minutieusement un plan d'offensive générale contre Médine, la capitale de l'état Islamique et dans l'intention d'en finir avec l'Autorité Islamique. Ils regroupèrent autour de leur plan d'invasion générale une multitude de tribus et, ensemble, se lancèrent contre les Musulmans. Jamais dans l'histoire de la Péninsule Arabe une telle coalition n'avait existé ni un projet de guerre d'une telle envergure.

Donc, les chefs juifs de la tribu des Béni Nuzayr, tels Salam Bin Abil Haqiq et Hay Bin Akhtab, accompagnés de quelques représentants de la tribu des Béni Wâïl, arrivèrent à La Mecque dans l'intention d'y rencontrer les chefs qoraïchites et d'avoir des entretiens avec eux dont la teneur fut celle-ci : Mohammed vous a pris pour cible principale et nous aussi, obligeant les juifs des Béni Qaynuqa et des Béni Nuzayr à quitter leurs terres. 

Aussi, vous les gens de Qoraïch vous devez vous soulever et rechercher l'aide d'autres tribus ; quant à nous, nous possédons sept cents juifs en armes prêts à se joindre à vous. Certes, les juifs des Béni Qurayzah ont conclu un accord avec Mohammed mais nous les persuaderons de ne pas en tenir compte et nous les déciderons de se joindre à vos formations. 

Mais, après tant d'échecs rencontrés par les chefs qoraïchites dans leurs tentatives infructueuses d'assassinat du Prophète et d'éradication de l'Autorité Islamique, ils étaient las de combattre les Musulmans et prêts à faire taire les armes. Cependant, les promesses et les propos des émissaires juifs emportèrent la décision des chefs qoraïchites de participer aux rangs de cette colossale armée dont l'objectif était d'en finir une bonne fois pour toute avec l'Islam. Toutefois, avant même de confirmer leur adhésion au plan d'insurrection générale des juifs, les chefs qoraïchites leur demandèrent leur avis concernant ceci : Vous êtes parmi les gens des Ecritures, vous suivez un Livre céleste, et vous êtes en mesure de parfaitement distinguer entre ce qui est vrai de ce qui est faux. Vous n'êtes pas sans ignorer que nous n'avons aucune différence d'importance avec Mohammed en dehors du fait que sa Religion est contraire à nos croyances. Puisque nous sommes aujourd'hui réunis, dites-nous, en toute vérité, quelle est la conduite la meilleure entre la notre et la sienne consistant à n'adorer que الله-Dieu Un, à mettre en pièces les idoles et à détruire les lieux de cultes idolâtres.

Les juifs, considérés par les Qoraïches comme appartenant aux gens du Livre et donc des gens possédant des connaissances en matière d'adoration de الله-Dieu Un, firent défaut à leur renommée et répondirent aux ignorants qoraïchites par des propos surprenant : L'idolâtrie est bien supérieure à la Religion de Mohammed. Vous devez maintenir votre culte rendu aux idoles et ne pas donner de l'importance à sa Religion. 

La réponse donnée aux chefs qoraïchites par les juifs ne fut pas du goût de tous les juifs et, des écrivains ont exprimé leur déconvenue tel l'auteur Israël ayant écrit dans son ouvrage Histoire des juifs et de l'Arabie : Il n'est pas convenable que les juifs aient fourni une telle réponse insensée aux Qoraïches même s'ils prenaient le risque, en leur répondant correctement, de ne pas les satisfaire. D'un autre côté, il n'était pas plus raisonnable d'aller demander l'aide des idolâtres car, une telle démarche n'était en rien conforme aux enseignements de la Torah. 

A vrai dire, cette démarche est aujourd'hui monnaie courante parmi les politiciens polythéistes qui utilisent tous les moyens pour parvenir à leurs fins. En effet, ils sont convaincus que chacun peut faire siens tous les moyens, bons ou mauvais, pour atteindre son but. Une telle doctrine leur fait dire que pour parvenir au but, des moyens crapuleux deviennent autorisés pour celui qui a besoin de les utiliser et, la morale, selon eux, se construit par tous les moyens qui permettent de parvenir à leurs fins. 

Le Saint Coran traite de ce comportement dans les Versets suivants : " Considère leur façon de forger le mensonge contre الله-Dieu : cela suffit pour être coupable d'un crime incontestable. N'as-tu pas vu ceux auxquels une partie du Livre a été donnée ? Ils croient aux Jibt et aux Taghout ; ils disent, en parlant des incrédules : Ils sont mieux dirigés que les Croyants. - Voilà ceux que الله-Dieu maudit : Tu ne trouveras pas de défenseur pour celui que الله-Dieu maudit ! ". (Coran 4/50.51.52) La réponse des juifs fit impression sur les esprits des idolâtres qui approuvèrent les lignes de guerre totale de leur plan contre le Prophète et la date de départ pour Médine fut fixée entre eux et les juifs.

Voilà, les émissaires juifs étaient parvenus à leurs fins en employant tous les moyens pour convaincre les chefs Qoraïches du bien-fondé d'une guerre totale contre le Prophète. Ils quittèrent La Mecque pour se rendre au Nedj à la rencontre de la tribu des Ghatfân connue pour être l'une des pires ennemies de l'Islam. 

En plus des Ghatfân, les Béni Fazarah, Béni Murrah et Béni Ashja' furent sollicités, mais avant de donner définitivement leur accord de se joindre à cette gigantesque coalition militaire, ils demandaient, une fois la victoire remportée, de séjourner une année à Khaybar. L'affaire en resta là et, d'un autre côté, les Qoraïches avaient eu des contacts avec leurs alliés des Béni Salim, et les Ghatafan avec leurs alliés des Béni Asad, les invitant à se joindre à cette coalition hors du commun. Tous ces alliés des uns et des autres acceptèrent de se joindre à ce qui devait emporter la victoire définitive sur l'Islam et l'écraser une bonne fois pour toute. Au jour convenu, tous les coalisés se lancèrent sur les routes en direction de Médine, capitale de l'état Islamique dans la ferme intention et le fol espoir d'envahir Médine et de la soumettre. 

Les Services Secrets de l'Islam : Dès l'instant où le Prophète mit pied à terre sur le sol de Médine, il ne cessa de s'entourer de gens compétents en matière de collecte d'informations qu'il envoyait partout où leur présence était nécessaire, ce qui lui permettait de posséder en permanence une parfaite connaissance de l'état d'esprit des amis comme des ennemis. 

Aussi, les informateurs ne tardèrent pas à lui faire part de la mise en place d'une impressionnante coalition militaire dont l'objectif était de lancer une attaque générale sur les positions de l'Islam et notamment sur Médine dont l'invasion était prévue pour un certain jour. 

Le Prophète forma immédiatement un Conseil de sécurité qui décréta la résistance totale à l'invasion et à ses commanditaires, élabora les mesures que le Prophète et ses conseillers entendaient prendre pour combattre cette gigantesque coalition judéo-polythéiste-idolâtre. On peut dire que le comité islamique anti-terreur prévu par la réunion immédiate d'un Conseil de sécurité pour rassembler et analyser les informations fournies par les services secrets islamiques, a été créé sur-le-champ. 

Le Prophète a toujours fait preuve de promptitude dans la prise de décision, de convocation et d'exécution du plan de résistance et de défense armée contre toute attaque d'où qu'elle vienne. Ayant créé ce comité islamique de défense armée et l'ayant doté du mandat impératif de résister, de combattre et de vaincre l'ennemi, le Prophète se devait désormais de consulter ses grands conseillers militaires pour adopter une stratégie unique face à cette puissante coalition dont l'ambition était claire : écraser les formations régulières islamiques, abattre l'état Islamique, mettre un terme à l'avènement de l'Islam. 

Ses conseillers devaient inventer une nouvelle stratégie, une nouvelle façon de combattre une telle armée, définir les priorités et se mettre au travail en tenant compte de l'expérience acquise lors des précédents conflits et notamment lors de la Bataille de Uhud. Certains conseillers étaient d'avis qu'il fallait renforcer les tours de garde en effectifs et armements, consolider certaines places stratégiques et ne pas aller à la rencontre de l'ennemi. 

Mais, ce plan n'était pas acceptable dans le sens où la masse colossale représentée par les formations ennemies eut tôt fait d'envahir et de briser cette ligne de défense, de culbuter les tours, les places fortes et les formations régulières islamiques employées à la défense de la capitale de l'état Islamique. La stratégie à imaginer et mettre en place consistait davantage à maintenir l'ennemi à l'extérieur de la ville.

Alors, Salman Al-Farisi, le Persan, donna son avis sur l'art de la guerre employé en Iran : En Perse, lorsque les habitants d'une ville sont menacés d'une attaque ennemie, ils creusent une importante tranchée tout autour de la ville et empêchent ainsi aux formations ennemies de donner l'assaut à leur ville. Donc, il serait approprié de creuser une tranchée de ce type autour de Médine et d'en protéger les points les plus vulnérables par des formations régulières islamiques en armes et d'y maintenir l'ennemi. 

De même qu'il serait prudent d'élever des tours défensives et d'autres de guet pour harceler et surveiller l'ennemi, de faire en sorte de l'empêcher de franchir la tranchée et de le bombarder de flèches et de grosses pierres justement du sommet de ces tours de défense. De façon unanime, la proposition de Salman fut retenue, le plan représentait pour les Musulmans le meilleur à mettre en place pour garantir leur sécurité et la défense de Médine. Accompagné de certains, il signala les endroits les plus vulnérables et marqua les limites du creusement de la tranchée. Il fut convenu que la tranchée devait être creusée de Uhud à Ratij, et le travail réparti par groupes de dix personnes chargé de creuser la valeur approximative de dix mètres cubes de terre. 

Le Prophète participa au travail et fut le premier à donner l'exemple avec l'aide d'Ali qui dégageait la terre. Le front et le dos du Prophète étaient trempés de sueur et il ne cessait de proclamer : La véritable vie est celle de l'Au-delà ! ? الله-Dieu ! Accorde Ton Pardon aux Muhajjirs et aux Ançars !

En s'engageant dans le travail du creusement de la tranchée, le Prophète inscrivait dans sa Sunna l'exemple à donner par tout dirigeant et Commandant Suprême des Armées appelé à participer comme chacun aux activités de la vie d'ici. D'ailleurs, la participation du Prophète aux travaux, enthousiasma les Musulmans qui redoublèrent d'efforts pour accomplir au plus vite leur besogne, tous étaient présents sur cet important chantier du creusement de la tranchée y compris des non Musulmans. 

En effet, les juifs de la tribu des Béni Qurayzah qui avaient conclu un Traité avec le Prophète, participèrent également aux travaux. En cette période de l'année, les Musulmans étaient à court de beaucoup de provisions mais la solidarité entre les familles régla le problème et les soldats furent suffisamment approvisionnés en nourriture. Il y eut un moment difficile durant le creusement, d'importants blocs de pierre résistaient aux travailleurs qui firent appel à l'aide du Prophète qui, d'un coup puissant, fit éclater tout ce qui résistait.

L'importance de la tranchée peut être évaluée en prenant en compte le nombre de travailleurs dont certains rapports les chiffrent à trois mille , le quota de quarante mètres cubes donnés à creuser à dix travailleurs, ce qui fait douze mille mètres cubes de creusement, et sa largeur était suffisamment importante pour faire en sorte qu'aucun cavalier parmi les meilleurs ne puisse franchir la tranchée à cheval.

Les judicieuses conclusions du Prophète Mohammed concernant Salman, Que la Paix et les Bénédictions de الله-Dieu soient sur le Prophète et sur sa famille sanctifiée : Lorsque les groupes de travailleurs se constituèrent, une remarque fut soulevée entre les Mouhajjirs et les Ançars concernant Salman ; chacun des deux groupes avançant que Salman était des leurs, chacun d'eux voulait qu'il fasse partie de leurs groupes de travailleurs. Alors, le Prophète, avec sa mansuétude habituelle, s'approcha des Musulmans et leur déclara ceci : Salman est l'un des membres de ma Famille.

Le Prophète demeura jour et nuit sur les rives de la tranchée jusqu'à ce qu'elle fut terminée. De leur côté, les hypocrites ne manquèrent pas de faire défection sous diverses excuses, retournant chez eux sans en avoir reçu le consentement du Prophète alors que les Croyants sincères s'activèrent avec ferveur à l'accomplissement de leur tâche, et lorsqu'ils prenaient un moment de repos, ils le faisaient toujours en invoquant une juste raison, puis, ils se remettaient au travail avec autant de détermination. 

Les Versets suivants traitent du comportement des uns et des autres : " Seuls sont Croyants ceux qui croient en Dieu et en Son Prophète. Lorsqu'ils sont avec lui pour une affaire qui les réunit ils ne se retirent pas avant de lui en avoir demandé la permission. Ceux qui te demandent cette permission, voilà ceux qui croient en الله-Dieu et en Son Prophète. S'ils te demandent de rentrer pour une affaire personnelle, accorde-la à qui tu veux. Implore pour eux le pardon de الله-Dieu. الله-Dieu est Celui Qui pardonne, IL est miséricordieux. Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel que vous vous adresseriez les uns les autres. الله-Dieu connaît ceux d'entre vous qui se dérobent secrètement. Ceux qui s'opposent à son ordre doivent prendre garde qu'une tentation ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux ". (Coran 24/62.63)

Les armées des Arabes et des Juifs assiègent Médine : Les formations rebelles arrivèrent comme des nuées de sauterelles, il y en avait partout à l'extérieur de la tranchée dont le creusement avait été terminé à peine six jours avant leur arrivée et de l'installation de leur vaste campement. La coalition
judéo-polythéiste-idolâtre, dans un premier temps, avait pensé qu'elle rencontrerait les formations régulières islamiques au pied du mont Uhud, mais, lorsqu'elle atteignit le désert de Uhud, elle dut se rendre à l'évidence de l'absence de toutes formations régulières islamiques. Alors, elle poursuivit sa marche sur Médine et vint buter sur les bords extérieurs de la tranchée à son grand étonnement. Les rebelles à l'Autorité islamique s'exclamèrent en disant : Mohammed a acquis cette technique de guerre d'un Iranien car ce n'est pas là une stratégie des Arabes.

Le nombre d'hommes de troupe de chacun des deux camps : Les formations qoraïchites avec leurs alliés constituaient une masse militaire imposante de dix mille hommes et le reflet des rayons du soleil dans leurs casques, boucliers et sabres éblouissait le regard. Selon ce que rapporte Maqrizi dans Al-Imtâ, les Qoraïches installèrent leur camp formé de quatre mille combattants sur les bords de la tranchée, de trois mille chevaux et de mille cinq cents chameaux, la tribu des Béni Salim se joindra à eux à Marruz Zahrân avec sept cents hommes en armes. Quant aux tribus des Béni Fazarâh composées de mille guerriers, des Béni Ashja et des Béni Murrah totalisaient chacune d'elles quatre cents hommes, auxquels il faut ajouter les formations armées d'autres tribus pour parvenir à une autre armée de dix mille hommes qui installera son camp militaire à un autre endroit.

Du côté des formations régulières islamiques, le nombre des Musulmans en armes n'excédait pas trois mille et leur camp militaire était installé juste au pied du monticule dit Sala. De cet endroit, ils pouvaient avoir la maîtrise visuelle et le contrôle de l'ensemble de l'ouvrage défensif constitué par la tranchée ainsi qu'une vision globale de tous les mouvements des formations ennemies. 

Des formations régulières islamiques avaient été postées à la défense des tours et des postes avancés ainsi qu'à la surveillance de la tranchée pour prévenir et empêcher toute tentative ennemie de franchissement soit par des moyens naturels ou par la construction d'une passerelle. Les formations rebelles demeurèrent ainsi, en position d'attente face à la tranchée durant un mois, seules quelques tentatives de franchissement eurent lieu et furent repoussées par la résistance islamique utilisant des boulets de pierre. Ces tentatives ont permis aux deux camps d'avoir des échanges dont les pages de l'Histoire de cette offensive rebelle contre Médine, la capitale de l'état Islamique, en rapportent le contenu. 

La rigueur de l'hiver et le manque de provisions : Nous sommes, avec la Bataille de Ahzâb, en pleine saison hivernale et, Médine est encore sous le choc d'une sécheresse qui a conduit à un état de semi-famine. Aussi, les provisions emportées par les formations ennemies à l'Autorité islamique ne leur étaient pas suffisantes pour maintenir un état de siège de longue durée de la capitale de l'état Islamique. 

Les stratèges juifs, polythéistes et idolâtres n'avaient pas prévu dans leur certitude d'emporter la victoire sur le Salam de l'Islam qu'ils auraient, en fait, à se contenter de regarder une tranchée et à imaginer comment la franchir sans se faire tuer par les formations régulières islamiques bien décidées à ne pas se laisser impressionner par la gesticulation militaire des ennemis de l'Islam d'autant qu'elles étaient convaincues d'abattre toute tentative d'invasion de Médine. Les
formations rebelles avaient programmé une invasion facile compte tenu de l'importance des forces de la coalition judéo-polythéiste-idolâtre, c'était sans compter sur les capacités d'imagination et de stratégie sans cesse renouvelées de la Résistance islamique et de ses formations combattantes au service du maintien du Salam de l'Islam.

Ceux-là même qui avaient poussé tout le monde non islamisé à se lancer dans une guerre totale contre le Prophète Mohammed (pslf) et l'état Islamique prirent enfin conscience de la mauvaise tournure que prenait leur volonté d'extermination massive des Musulmans et des Musulmanes. Ils comprirent qu'avec le temps, l'usure de la détermination des commandants mis à la tête de cette impressionnante coalition militaire avait presque terminée son œuvre d'autant que les rigueurs de l'hiver avaient aussi miné le moral des troupes et que dire des effets catastrophiques du rationnement alimentaire. 

Alors, les chefs religieux et politiques juifs, toujours prêts à manipuler les consciences, pensèrent à demander l'aide des Béni Qurayzah, habitants de Médine, pour ainsi étendre la guerre à l'intérieur même de la capitale de l'état Islamique et permettre une ouverture au gros des troupes de la coalition judéo-idolâtre retenues par l'impossibilité de franchissement de la tranchée.

Hay Bin Akhtab parvient à la forteresse des Béni Qurayzah : Les Béni Qurayzah étaient les seuls juifs vivant à Médine en très bonne harmonie avec les Musulmans et les Musulmanes, respectueux du Pacte conclu avec le Prophète Mohammed.

Aussi, Hay Bin Akhtab, comprit que la victoire était à portée de mains s'il parvenait à fournir de l'aide aux formations idolâtres et juives bloquées par une tranchée dont le franchissement était rendu impossible par la résistance et défense islamiques. Il lui fallait étendre le conflit à l'intérieur même de la capitale de l'état Islamique pour desserrer les rangs islamiques portés dans leur totalité à la défense de cette fameuse tranchée. 

Hay Bin Akhtab décida donc de convaincre les Béni Qurayzah à rompre leur Pacte conclu avec le Prophète, de se joindre à la coalition judéo-idolâtre et d'entreprendre la lutte contre les Musulmans à l'intérieur même de Médine ce qui, d'après le plan de Hay Bin Akhtab, ne manquerait pas d'obliger les Commandants des formations régulières islamiques à se porter au secours de la ville attaquée de l'intérieur par ses habitants juifs.

Hay Bin Akhtab, ce plan en tête, s'approcha de la forteresse des Béni Qurayzah mais, Ka'b, chef des Béni Qurayzah ordonna que la porte lui soit fermée. Le visiteur, malgré tout, parvint à mettre un pied à l'intérieur de la forteresse et cria en direction de Ka'b : ô Ka'b ! Veux-tu m'empêcher d'entrer de crainte que je te coûte en pain et en eau ? 

Alors, Ka'b ordonna que la porte de la forteresse lui soit largement ouverte. Hay Bin Akhtab, le va-t'en guerre, vint s'asseoir auprès de son coreligionnaire et lui dit ceci : Je t'apporte un monde fait de dignité, d'honneur et de grandeur. Sache que les chefs qoraïchites, les grands et puissants de l'Arabie, les princes des Béni Ghatfân, tous puissamment équipés et armés, ont installé leur campement sur les rives de la tranchée, tous prêts à se lancer ensemble contre les formations régulières islamiques pour les exterminer et tous m'ont fait la promesse de combattre jusqu'au décès du Prophète et jusqu'à l'extermination complète de ses disciples.

Ka'b lui répondit ceci : Je prends الله-Dieu à Témoin ! Je jure que tu nous apportes l'humiliation et le déshonneur et, selon mon point de vue, l'armée dont tu fais l'éloge est semblable à un nuage qui semble chargé d'eau de pluie et entouré d'éclairs mais qui finalement ne déverse aucune goutte d'eau de pluie sur son passage. ô toi, fils de Akhtab ! ô toi, le va-t'en guerre ! Tiens tes mains loin des nôtres ! Les vertus et valeurs du Prophète Mohammed nous interdisent de trahir le Pacte conclu avec lui et, d'autre part, nous n'avons jamais remarqué chez-lui un quelconque sentiment d'hostilité à notre égard, au contraire, il a toujours fait preuve de beaucoup d'attention envers nous, de droiture et de vérité. Comment pourrions-nous accepter de le trahir ? 

Mais, Hay Bin Akhtab ne se laissa pas intimider par les vérités de Ka'b, il lui déversa une telle quantité de propos désagréables, que Ka'b finit pas se rendre à la proposition de trahir le Pacte conclu avec le Prophète. Hay Bin Akhtab alla jusqu'à promettre à Ka'b de partager son sort si les armées de la colossale coalition ne parviendraient pas à enlever la victoire sur le Messager de الله-Dieu (pslf). Alors, Ka'b, rassuré, convoqua tous les chefs juifs en présence de Hay Bin Akhtab et forma un Conseil consultatif leur demandant de s'exprimer concernant la proposition du va-t'en guerre. Ils répondirent : Tu peux décider ce qui te paraît le plus approprié pour nous tous et nous l'accepterons. 

Cependant, Zubayr Bâta, un homme âgé, dit : J'ai lu dans la Torah que dans les temps à venir, un Prophète apparaîtra à La Mecque puis il émigrera à Médine. Sa Religion se répandra partout dans le Monde et aucune armée ne sera victorieuse contre lui. 

Le fils de Akhtab déclara : Ce Prophète dont tu parles fait partie des Béni Israël alors que Mohammed fait partie des descendants d'Ismaël. Mohammed a fait venir à lui tous ces gens sous les effets de la magie et de la duperie. - Le fils de Akhtab s'exprima tellement concernant ce sujet qu'il finit par emporter la totale adhésion de tous pour rompre les accords conclus avec le Prophète. Il demanda qu'on lui apporte le Pacte en question et il le mit en pièces devant tous les présents, puis, il dit : Le sujet est classé. Préparez-vous à mener la guerre. 

Le Prophète Mohammed est informé de la violation du Pacte conclu avec les Béni Qurayzah, Que la Paix et les Bénédictions de الله-Dieu soient sur le Prophète et sur sa famille sanctifiée : Les Services secrets islamiques informèrent le Prophète de la rupture unilatérale du Pacte qui le liait aux Béni Qurayzah, ces derniers, en effet, en pleine menace pour le Prophète, l'Islam, Médine, l'état Islamique, les Musulmans et Musulmanes, venaient de déchirer le document qu'ils étaient tenus de respecter en tant que co-signataires avec le Prophète qui en était stupéfait. Il dépêcha, alors, Sa'd Mu'az et Sa'd 'Ubadah, deux soldats au service du Salam de l'Islam qui étaient aussi chefs de la tribu des Béni Aws et des Béni Khazraj, dans les milieux juifs pour collecter des informations. Au cas où la trahison des Béni Qurayzah s'avérait fondée, le Prophète leur demanda de lui faire parvenir le renseignement sous le nom de code Azal et Qârah - nom de deux tribus qui invitèrent des Missionnaires de l'Islam et qui ensuite leur tranchèrent la tête - et, que si les Béni Qurayzah demeuraient fermes dans la dénonciation de leur Pacte conclu avec le Prophète, qu'ils le dénoncent publiquement. 

Ces deux émissaires des services de renseignements islamiques se présentèrent à la porte de la forteresse des Béni Qurayzah accompagnés de deux autres personnes. Lors de leur première rencontre avec Ka'b ils n'entendirent rien de particulier de sa part. Alors, l'un des visiteurs fit l'allusion suivante : Par الله-Dieu ! Les armées de la coalition vont quitter les lieux, et le Prophète assiégera cette forteresse, vous coupera la tête et mènera la vie dure à votre tribu. - Puis, ils s'en allèrent de suite et rapportèrent au Prophète les deux mots de code Azal et Qârah. 

Le Prophète déclara ceci : الله-Dieu est Grand ! ô vous, les Musulmans ! Il y a pour vous la bonne nouvelle d'une victoire imminente ! - Cette affirmation de la part du Prophète démontre bien sa certitude que les ennemis allaient être encore une fois défaits et que les Musulmans n'avaient rien à craindre de la part de la rupture unilatérale du Pacte qui les liaient aux Béni Qurayzah. 

Les premières transgressions attribuées aux Béni Qurayzah : Le plan des Béni Qurayzah concernant leur participation à la gigantesque coalition judéo-idolâtre se composait de divers volets, le premier consistant à mettre à sac la ville de Médine vidée de ses défenseurs Musulmans occupés à contenir les formations rebelles à l'extérieur de la tranchée ; le second volet consistait à terroriser les femmes et les enfants des Musulmans qui s'étaient cloîtrés dans leurs demeures. Les Béni Qurayzah entreprirent de mettre progressivement en œuvre ce plan diabolique.

Les membres des Béni Qorayzah commencèrent à déambuler dans les rues et ruelles de la ville de façon suspecte et sournoise au point où Safiyah, fille de Abdul Muttaleb raconta ceci : J'étais chez Hassan Bin Thabit en compagnie de son épouse et de lui-même, lorsque, soudain, j'ai aperçu un juif traînant de manière suspecte à l'extérieur du fort. Alors j'ai dit à Hassan : Le comportement de cet homme fait preuve de mauvaises intentions, lève-toi et va le chasser au loin. - Hassan lui répondit : ? sœur de Abdul Muttaleb ! Je n'ai pas assez de courage pour tuer cet homme et je crains qu'en sortant il ne m'arrive malheur. - Donc, j'ai pris la décision de prendre en main cette affaire, de sortir à la rencontre de cet homme au comportement suspect et, munie d'une barre de métal, j'en ai porté un coup terrible à l'homme, le tuant sur le coup. 

Les personnes chargées par le Prophète de lui fournir des renseignements lui rapportèrent que les Béni Qurayzah avaient demandé aux Qoraïches et aux Béni Ghatfân de préparer deux mille de leurs combattants, puis de les faire passer par la forteresse pour envahir par surprise Médine et la mettre à sac. 

Ce rapport parvint au Prophète alors que les formations régulières islamiques étaient très occupées à contenir les formations rebelles de l'autre côté de la tranchée, mais, cela ne l'empêcha pas de désigner sur-le-champ Zayd Hârithah et Maslamah Aslam, deux officiers mis à la tête d'une formation islamique de cinq cents combattants pour qu'ils patrouillent dans Médine en clamant à haute voix le takbir : Allah Akbar, pour prévenir les Béni Qurayzah des dangers qu'ils encouraient à vouloir piller la ville et à terroriser sa population faite alors de femmes et d'enfants qui furent rassurés en entendant le takbir. 

Confrontation entre la Croyance et l'Infidélité : Depuis longtemps déjà, les idolâtres et les juifs mènent campagne contre l'Islam, mais jamais auparavant ils n'avaient constitué une telle coalition militaire regroupant une multitude de tribus dans les rangs d'une puissante armée qui, comme les précédentes formations armées, ne parviendra pas à culbuter les formations de la Résistance islamique ni à assassiner le Messager de الله-Dieu (pslf) ni à démanteler les infrastructures de l'état Islamique. La coalition judéo-idolâtre jouait sa dernière carte dans cette tentative d'invasion de Médine. 

Après avoir dépensé des sommes énormes pour l'équipement et l'armement de la plus grande formation armée de toute l'histoire de la Péninsule Arabe, après avoir réussi à mobiliser l'aide des idolâtres et des tribus juives, la diplomatie des chefs religieux et politiques juifs était convaincue que cela suffirait pour surprendre les Musulmans et emporter enfin la victoire totale sur l'Islam. Cet ensemble stupéfiant avait aussi incorporé à ses formations le plus valeureux combattant de toute l'Arabie, 'Amr Bin Abdiwad, dont la force devait résoudre toutes les difficultés à venir sur le champ de bataille. Le combat singulier qui va opposer ce valeureux combattant idolâtre au plus déterminé de tous les combattants de l'Islam est à considérer en tant qu'affrontement entre la Croyance et l'Infidélité et, la victoire sera du côté de la puissance de la Croyance. 

Certes, la principale raison de l'échec des formations ennemies regroupées en une puissante coalition militaro-judéo-idolâtre, est à attribuer à la stratégie de la tranchée creusée tout autour de la capitale de l'état Islamique et devant laquelle les dizaines de milliers d'idolâtres et de juifs en armes demeurèrent impuissants d'autant que de l'autre côté, les formations de la Résistance islamique et de Défense du Salam de l'Islam étaient déterminées à faire subir à cette coalition militaire une cuisante défaite et piteuse déroute. L'armée judéo-idolâtre tenta jour et nuit de franchir la tranchée mais, à chaque tentative, elle devait reculer face à la ferveur des formations régulières islamiques stimulées par la présence sur le terrain du Commandant Suprême, le Messager de الله-Dieu Mohammed Ibn Abdullah (pslf).

A la stratégie victorieuse de la tranchée, الله-Dieu s'ajoutaient les rigueurs de l'hiver et le rationnement alimentaire qui obligeait les troupes ennemies et leurs animaux à perdre chaque jour un peu plus de leurs forces et surtout, pour les hommes, de leur moral. L'instigateur de toute cette désastreuse aventure, le juif Hay Bin Akhtab avait, certes, obtenu une aide alimentaire des Béni Qurayzah composée de vingt chameaux chargés de dattes mais, avant même de la recevoir, les formations régulières islamiques mirent la main dessus et cette manne alimentaire fut distribuée entre les combattants de l'Islam. 

Lors de cette attente de la part des troupes ennemies, Abou Soufiyan écrivit un message à l'intention du Prophète : Je suis venu jusqu'ici avec une puissante armée mais, que puis-je faire ? Tu sembles avoir pris la décision d'empêcher tout affrontement meurtrier avec mes formations en te réfugiant derrière une tranchée qui nous sépare les uns des autres. J'ignore d'où tu as pris cette stratégie défensive de la tranchée mais je tiens à t'avertir que tant je n'aurai pas obtenu le résultat sanglant obtenu à la Bataille de Uhud, je ne bougerai pas de mes positions. - Le Prophète fit parvenir à Abou Soufiyan sa réponse : de Mohammed, le Messager de الله-Dieu, à Abou Soufiyan Bin Harb… Depuis toujours tu as fait preuve d'orgueil et de vanité, et imaginé que tu serais celui capable d'éteindre la lumière de l'Islam mais, tu dois te rendre à l'évidence de ceci : tu es beaucoup trop faible pour parvenir à ton dessein ; tu finiras par t'en aller couvert de la honte de la défaite et, quelques temps après, je viendrais briser les grandes idoles des Qoraïches devant tes yeux.

La réponse du Prophète était une preuve écrite de sa ferme détermination à faire reculer les formations militaro-judéo-idolâtres, elle fut reçue comme une flèche en plein cœur du chef suprême des formations ennemies. Et, les idolâtres et les juifs, avertis depuis longtemps déjà de la réalisation des prédictions prophétiques, furent atteints au moral par simplement quelques phrases constituant la réponse aux prétentions du pharaon de La Mecque, Abou Soufiyan Bin Harb. Malgré tout, les chefs idolâtres et les chefs religieux et politiques juifs ne baissèrent pas les bras. Une nuit, Khalid Bin Walid, se lança à la tête d'une formation ennemie au franchissement de la tranchée mais, à peine commencée, son entreprise fut repoussée par la résistance islamique composée à cet endroit de deux cents combattants de l'Islam mis sous le commandement de Usayd Khirz.

Comme nous le savons déjà, le Prophète ne négligeait jamais un seul instant pour encourager et féliciter ses formations de défense et de maintien du Salam de l'Islam, il leur parlait, leur adressait des paroles qui allaient droit au cœur, renforçant encore davantage la détermination de ses combattants de combattre pour le règne de la Vérité et de la Justice.